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  • Photo du rédacteurPCF 63

Luxfer : Stop au sabordage de notre industrie!

Tôt ce matin, les salariés de Luxfer ont décidé d'occuper leur usine à Gerzat afin :

- d'une part de prévenir toute tentative de leur direction d'entreprise de faire disparaître l'outil de production,

- et d'autre part d'exiger de cette dernière et des pouvoirs publics que soit étudié sérieusement le projet de reprise qui permettrait la poursuite de l'activité industrielle et la sauvegarde des emplois.


Depuis l'annonce de fermeture par le groupe fin 2018, les 136 salariés du groupe vivent un calvaire se sentant abandonné par le ministère de l'économie, peu soutenus par la préfecture d'autant qu'ils doivent affronter les provocations, les pressions et le mépris de leur direction prête à tout pour "faire une croix sur l'avenir du site."


Une aberration à tout point de vue puisque l'usine de Gerzat a considérablement développé son chiffre d'affaires ces dernières années à partir notamment de la confection de bouteilles de gaz de très haut niveau dont l'équivalent technique n'existe pas en Europe.


Comment expliquer pareil gâchis humain, technologique et environnemental alors que notre territoire dispose avec le site de Gerzat d'un outil industriel de pointe aux débouchés d'avenir telle que la filière hydrogène (en développement par exemple dans le secteur des transports) ?


Présents régulièrement aux côtés des salariés en lutte, le PCF et leurs élus n'ont eu de cesse d'alerter la population de Gerzat mais aussi d'interpeller les décideurs locaux en intervenant notamment au conseil municipal de Gerzat ou au conseil métropolitain.


Encore aujourd'hui Marie-Thérèse RAMONAT, élue PCF de Gerzat et Pierre MIQUEL, conseiller municipal et métropolitain PCF de Clermont-Fd, sont allés à la rencontre des salariés pour renouveler le soutien des communistes et de leurs élus.

Par le dépôt d'une lettre ouverte demain à destination des institutions concernées, ils se sont engagés à interpeller sur la gravité de la situation qui requiert d'urgence des réponses concrètes aux revendications et propositions des salariés.


L'hémorragie industrielle de notre territoire est inadmissible et le gouvernement doit arrêter de "chouchouter" les actionnaires et "les bandits en cols blancs" qui "liquident" un précieux savoir-faire et des compétences unanimement reconnues.



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