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Mobilisation des salariés de Leclerc Enval : Le PCF présent !

Le 25 novembre, avec mes collègues conseillères municipales de Riom, Audrey LAURENT et Nathalie NIORT, nous nous sommes rendus sur le piquet de grève des salariés de l’hypermarché Leclerc d’Enval. C’est en tant qu’élus locaux et militants communistes, que nous avons tenu à apporter notre soutien à leur mobilisation. Ces salariés ont initié ce mouvement pour revendiquer une augmentation de salaire afin de pouvoirs vivre dignement et une amélioration de leur conditions de travail. Bien évidemment, ils ne font pas grève de gaieté de cœur et perdent donc une journée de salaire, mais c’est par ce moyen qu’ils ont décidé collectivement de faire valoir leurs droits. Depuis 4h30 ce matin, ils sont présents sur le site et depuis l’ouverture des portes, ils échangent avec les consommateurs.


Ils et elles revendiquent une augmentation de 10% de leurs salaires considérant que la hausse de l’inflation subie ne leur permet pas de vivre décemment, vue la faiblesse des rémunérations (après 30 ans d’ancienneté), une salariée ne touche que 1540€ primes comprises.Leclerc a les moyens de les payer mieux quand on sait que la part des salaires correspond à 11,5% du chiffre d’affaire de l’hypermarché.

Depuis trop longtemps la grande distribution pressurise les producteurs, les consommateurs et les salariés.


A titre de comparaison, les salariés du Leclerc La Pardieu à Clermont-Fd ont obtenu 3 augmentations de salaires successives pour arriver à un chiffre de + 7,5%, une réévaluation de prime de présence et une prime exceptionnelle de 1000 €. Ces avancées ne sont qu’une juste répartition des richesses produites par le travail des salariés, rappelons ici qu’Edouard Leclerc annonçait que son enseigne avait obtenu les meilleurs résultats de la grande distribution en 2021.


Les salariés qui se mobilisent aujourd’hui ont raison de revendiquer de toucher les fruits de leur travail, eux qui subissent énormément d’heures supplémentaires et méritent la considération qui leur est due. La direction qui les a reçus ce matin ne peut pas mépriser leurs demandes, le CSE n’a en effet duré que 5 minutes. Nous appelons à ce que des négociations soient ouvertes expressément et que celles-ci donnent satisfaction aux salariés.


Le PCF s’engage pour redonner du sens au travail en l’émancipant de la puissance du marché. Cela passe par l’indexation des salaires sur l’inflation, la remise à plat des 160 milliards d’euros d’aides publiques aux entreprises pour les conditionner à l’augmentation des salaires de 10%, à l’embauche, à la formation de salariés et au développement de production écologique. Il est urgent d’augmenter le Smic à 1600€ net soit 2000 brut et d’y articuler une hausse générale des salaires, tout comme de réduire le temps de travail et de rétablir la retraite à 60 ans à taux plein avec une hausse des pensions.


Notre pays en a les moyens quand on sait que les entreprises du CAC 40 ont versé 57,5 milliards d’euros de dividendes sur les profits de 2021, que les exonérations fiscales des entreprises représentent 80 milliards d’euros et que l’évasion et l’optimisation fiscale représentent entre 80 et 100 milliards d’euros chaque année.


Boris Bouchet,

Conseiller régional Auvergne-Rhône Alpes

Conseiller municipal de Riom,

Conseiller communautaire RLV




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