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Sans l'Humain d'abord, pas de monde d'après!

Dernière mise à jour : 6 oct. 2020

A travers les annonces révoltantes du prétendu plan de relance décrit par Jean CASTEX, le sentiment d'une politique encore plus réactionnaire de la part de Macron ne fait que se renforcer.

Au chiffre fracassant de 100 milliards d'euros d'aides publiques émanant du plan de relance, il faut ajouter celui du plan de soutien évalué à 460 milliards. Alors que le pouvoir n'a eu de cesse de rabâcher que les caisses sont vides, nous avons la démonstration que l'argent existe bel et bien et qu'on peut mobiliser l'équivalent d'un quart du PIB de la France en quelques semaines.


Tout cet argent mais à quelles fins ?

En tout cas ce n'est pas pour s'attaquer aux injustices sociales puisqu'il n'y a pas de recours à la fiscalité ni aux cotisations patronales et que les très riches ne sont pas mis à contribution avec notamment le scandale de la suppression de l'ISF et du maintien du CICE.

Le gouvernement a donc fait le choix d'augmenter la dette publique avec l'idée sournoise que ce serait prétexte à imposer toujours plus de politiques d'austérité.


Ainsi Macron et les siens continuent de chouchouter les privilégiés que sont la finance, les actionnaires et le grand patronat avec toute une série d'aides et de prêts sans aucune contrepartie.

Au contraire l'argent public est même massivement investi pour accompagner des milliers de suppressions d'emplois dans une majorité de grands groupes, y compris ceux où l'État conserve des parts non négligeables comme Air France - KLM ou Renault.


Alors que plusieurs voix commencent de s'élever pour dénoncer des "effets d'aubaine", il devient urgent de faire prendre conscience du caractère irrémédiable des vastes restructurations mises en oeuvre dans une majorité de grandes entreprises qui profitent de la Covid 19 pour casser l'outil de travail, fermer des usines et mettre à la porte des milliers de travailleurs quitte à dilapider des compétences et des "savoirs faire" chèrement acquis.


- 1500 postes chez Auchan détenu par la richissime famille Mulliez

- près de 900 pour Bridgestone avec l'annonce brutale de la fermeture de l'usine de Béthune

- 5000 suppressions chez Air France - KLM dont près de la moitié des personnels de la filiale HOP

- 4600 suppressions chez Renault avec la fermeture du site de Choisy le Roi dans le Val de Marne


Très présents aux côtés des salariés en lutte lors de la journée d'action du 17 Septembre, les communistes et leurs élus travaillent à populariser une alternative en rupture avec le système actuel, notamment à travers la mise à disposition de la plateforme numérique "La France en Commun".


A partir des propositions élaborées ces derniers mois par le PCF - par exemple pour développer une industrie respectueuse des hommes et de la planète ou pour revitaliser nos services publics ou encore pour reprendre le pouvoir sur l'argent ou enfin pour rompre avec la précarité via la sécurité d'emploi et de formation -, l'idée est bien de permettre au plus grand nombre de s'en emparer et de les enrichir.


L'objectif vise également à faire émerger dans la population une dynamique majoritaire pour imposer d'autres choix, placer la Gauche de transformation sociale et écologique sur la voie du rassemblement et conquérir le pouvoir face à Macron qui cherche à reproduire en 2022 le scénario de 2017 qui l'avait vu affronter Marine Le Pen au second tour de l'élection présidentielle.


La responsabilité du camp progressiste est d'autant plus grande que l'extrême droite dispose d'un terreau encore plus favorable et que la personnalité de Macron suscite toujours plus de rejet, voire de honte et d'indignation suite, par exemple, à ses gesticulations et ses discours moralisateurs dans la ville de Beyrouth, capitale du Liban ravagée par une catastrophe terrible cet été.


Dans cette optique, il ne faut pas négliger les élections départementales et régionales en mars 2021.

La Droite est clairement à l'offensive et va vouloir asseoir une position dominante.

Ainsi en Auvergne Rhône Alpes, même si les élus communistes peuvent faire valoir un mandat admirable de résistance et de contre propositions, la bataille s'annonce particulièrement âpre face à Laurent Wauquiez.


Partout où ce sera possible, les communistes doivent être les artisans d'un rassemblement exigeant à Gauche pour faire exister des collectivités qui ont un rôle de rempart à jouer contre les politiques d'austérité.

Dans le Puy de Dôme, face aux velléités de la droite et du parti présidentiel, le défi sera d'ancrer le département à Gauche et de rompre avec les manœuvres politiciennes écœurantes de ces dernières années.

Pour cela, des élus communistes en nombre seront précieux et au combien utiles afin de donner un débouché aux luttes au sein de l'assemblée départementale.


Pierre MIQUEL

Secrétaire départemental de la Fédération PCF du Puy-de-Dôme




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